Quelques exemples, ne pas pratiquer de tonte sur toute la surface pour laisser la biodiversité s’installer ou privilégier le mulching (N.D.L.R. : la tonte sans ramassage). « Pour préparer votre potager, vous aurez à traiter les petits végétaux résiduels (pieds de haricots séchés ou feuilles, par exemple) si vous n’avez pas de broyeurs, vous pouvez les broyer avec votre tondeuse et utiliser cela comme ressources, soit comme paillage soit en l’incorporant au compost ».
Ce que résume Joël Brice par une formule « consommer sur place » ses déchets verts. Ce que font souvent les communes qui devraient pouvoir prochainement commencer ce travail d’entretien. « Peu de communes déposent la tonte en déchetterie. Pour l’instant, on regarde aussi si on peut mettre un système à la demande dans les déchetteries », projette Joël Brice qui ne cache pas que le traitement des déchets verts « coûte cher ».
« La tonte cela peut avoir une certaine valeur en méthanisation. Mais il faut de la tonte fraîche. » Ce n’est donc pas évident de valoriser les petites quantités fournies par les particuliers évoque-t-il. Ce qui va pour beaucoup devoir attendre, ce sont les produits de tailles. Même si, comme le souligne le Sytevom, des branches peuvent servir à « délimiter les jardins et créer des bordures de massifs ». Pour le reste, il faudra stocker chez soi, en attendant la réouverture des déchetteries.
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