Un patrimoine paysager accueillant

 
En plus des sources salées, Scey-sur-Saône a la particularité d’être bordée par la Saône et par de grandes forêts (comme le “Chanois”). Les promenades en VTT ou à pied y sont appréciées et le tourisme fluvial important. Ces deux ressources sont à l’origine d’un développement économique local puissant. Même si certaines industries sont fermées actuellement (plusieurs moulins, une tannerie, une huilerie, une faïencerie et une filature-tissage), certaines subsistent (fonderie, scieries mécaniques…).

    
L’établissement de forges et fourneaux a été autorisé à Scey-sur-Saône en 1693 par l’Abbé Emmanuel Louis De Bauffremont. En 1822, on signale un haut-fourneau, 3 feux d’affinerie et 2 martinets. On produit, en 1828, 750 tonnes de fonte, 500 tonnes de fer, 180 tonnes de tôle et le martinet roule épisodiquement 150 tonnes de fer de petit calibre.
L’usine vendue en 1862 à M. De Buyer sera transformée en fonderie de seconde fusion et fonctionnera en association avec l’ancien haut-fourneau de Vy-le-Ferroux.
La cessation d’activité des forges date des années 1980. Dans le canton, les villages de Baignes et Vy-le-Ferroux étaient également équipés de forges, le secteur étant riche en minerai de fer et en forêts.

Deux sources salées

             
La richesse de Scey-sur-Saône vient également du fait qu’elle disposait de deux sources salées.

Quand on connaît l’histoire et la symbolique du sel au Moyen-âge, ce détail a son importance.
La première source appelée “la Duhel”, puis “le Duez” a disparu par suite des inondations de la Saône. L’autre “le champ du puits” se situait vers la château.
Toutes deux ont été jadis recueillies dans des puits et ont fait l’objet d’une exploitation. Un puits a été construit par le Comte Etienne de Bourgogne un peu avant 1170. La célèbre route du sel qui passe à Salins-les-Bains et à Arc-et-Senans traverse Scey-sur-Saône.