Une des particularités de Scey-le-Bourg est la présence de nombreuses maisons à tour.
Nicolas Perrenot, seigneur de Granvelle, chancelier en 1527 de l’empereur Charles Quint, puis gouverneur vers 1560 des Pays-Bas pour le compte de Philippe II, roi d’Espagne et fils de Charles Quint, possédait la maison Bel située dans la rue d’Enfer. Elle était flanquée d’un escalier “du pas de mule”. les bâtiments datent des XVI, XVII et même XVIIIème siècle.
C’était l’ancienne forge banale. Elle fut ornée de sculptures en pierre illustrant l’histoire de la corporation des ferrants. Elle se situe dans la rue Armand Paulmard face aux halles.
C’est une maison à tourelle bâtie par les Calley, charpentiers et constructeurs de bateaux. La hache de pierre blasonnée qui en indique l’origine fait partie des premières enseignes publicitaires. Elle se trouve à l’angle de la rue d’Enfer et la rue Armand Paulmard.
Maison à tour qui fut habitée par Pierre de Jonvelle, commandeur de l’ordre des templiers. Sa charpente fut l’oeuvre d’un maître charpentier d’Ovanches qui portait le curieux nom de Saligot. Elle se situe à l’angle de la rue de la perception et la rue du Bourg.
Cette maison construite en 1707 fut autrefois un relais de diligences. Parmi ses 12 pièces, certaines de petite taille étaient prévues pour accueillir les voyageurs qui souhaitaient rester seuls. Cette habitation possède également une très belle plaque de cheminée où l’on peut lire l’inscription suivante : “Dans nos jeux point de crédits”.
Cette maison bourgeoise qui préside la rue Armand Paulmard a été construite en 1900. Elle est attenante à un magnifique parc où se situe une petite chapelle. Cette maison a été transformée par Simone Charpiot, professeur de couture à Paris qui en a fait un musée du costume : le thème qui “l’histoire de la manche de l’antiquité à nos jours” était également celui de sa thèse.
Aujourd’hui partagée entre le collège et différents appartements. Elle fut la propriété de la famille Rance qui avait fait fortune dans à Paris au début du 19ème Siècle, associée à M. Boucicaut, fondateur du “Bon Marché”.
La commune a fait construire trois maisons communes au 19e siècle. La première est antérieure à 1806 et est due à M. Pambet. La deuxième date de 1831 et suit les plans de Duret. Le projet de la mairie actuelle a été fourni en 1866 par Adrien Rénahy.
De plan en U, un avant-corps central était couvert d'un campanile et le toit en ardoise. Le campanile a été remplacé en 1898 par un édicule à fronton curviligne.
Des aménagements intérieurs d'origine, subsiste l'ancienne salle d'audience de la justice de paix, avec lambris d'appui sous un plafond à la française orné d'un écusson aux armoiries du village, peint par Joseph Garret.
Le bâtiment est inscrit aux monuments historique depuis le 1er août 2005
La mairie abrite aujourd’hui, outre les services municipaux, les bureaux de la Communauté de communes des combes, et une partie de l’école primaire.
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